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ſur les Végétaux nouriſſans.

ſoient leurs variétés & les états où elles ſe trouvent au moment de leur emploi, pourvu qu’elles ſoient crûes, donnent conſtamment de l’amidon, qui ne diffère que par la quantité ; ainſi, on pourroit conſacrer à cet objet les pommes de terre qui auroient été ſurpriſes par la gelée, par la germination, ou qui pècheroient du côté de la maturité.

Si on avoit beſoin d’employer l’amidon ſur le champ, que la circonſtance ne permît point de s’en approviſionner ou d’attendre qu’il fût ſéché & tamiſé, il ſeroit poſſible de s’en ſervir auſſitôt qu’on l’auroit ſéparé ; mais alors il faudroit avoir la précaution de défalquer l’eau qui s’y trouveroit pour moitié environ. Nous croyons même avoir remarqué que dans l’état humide il rend la pâte un peu plus tenace & le pain plus blanc.

Il eſt très-poſſible, ſans doute, d’abréger l’opération de la rape, ainſi que quelques patriotes zélés l’ont déjà indiqué, en propoſant des meules armées de pointes de fer qui en feroient les fonctions. Nous prévenons ſeulement qu’un inſtrument qui diviſeroit les pommes de terre en les coupant ou en les