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ſur les Végétaux nouriſſans.

faire une poudre a poudrer en le mettant sécher & le réduisant en poudre. Un Cordonnier a préparé avec cette poudre une colle qu’il a exaltée comme très-utile au Papetier, au Tabletier & au Relieur ; on en a encore fait des bougies que l’on a d’abord beaucoup vantées, mais ce n’étoit que du suif de mouton bien dépuré, & rendu solide par la substance amère du marron d’Inde : le prix qu’elles coûtoient, les a bientôt fait abandonner.

Dans un Ouvrage qui a pour titre, l’Art de s’enrichir par l’Agriculture, l’Auteur propose de râper les marrons d’Inde dans l’eau, de les y laisser macérer pendant quelque temps, & de laver ensuite avec cette eau les étoffes de laine. M. Deleuze les indique aussi d’après quelques expériences, comme très-bons pour le roui du chanvre.

Enfin il y en a qui, persuadés que les marrons d’Inde étoient moins propres à nous servir d’aliment ou dans les Arts, que de médicament, les ont envisagés sous ce dernier point de vue. On les a donc employés en fumigation & comme sternutatoire ; on prétend que pris intérieurement ; ils arrêtent le flux de