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ſur les Végétaux nouriſſans.

les éloges qu’il lui prodigue ; mais M. Villemet, Apothicaire à Nanci, a guéri par ce moyen plusieurs hydropisies confirmées.

Le colchique vient dans les prés & sur les montagnes ; sa racine, mêlée aux alimens, tue les chiens, d’où lui vient son nom françois. Il régna en 1774, le long des petites rivières des environs de Paris, une maladie sur les bêtes à cornes qu’on attribua au colchique : les symptômes principaux étoient une toux sèche, accompagnée d’une fièvre inflammatoire & putride ; on ne la fit cesser qu’en arrachant la plante.

Les hermodactes, dont on se sert en Médecine, & que l’on tient dans les Pharmacies toutes desséchées, sont les racines d’une plante qui, suivant le témoignage de Tournefort est un véritable colchique qu’il a rencontré dans l’Asie mineure. Cette classe de plantes est très-circonscrite ; on distingue à peine trois espèces de colchique.


De la Filipendule.


La Filipendule, Filipendula major an Molon Plinii, C. B. Pin. est fort commune dans