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Recherches

l’amidon, il faut râper les marrons d’Inde, & abandonner la fève blanche à la fermentation : à l’égard du blé de Turquie, il en contient trop peu pour le destiner à cet usage ; il vaut infiniment mieux s’en nourrir ou en en traiter la volaille.

Ce ne sont, je le répète, que les Plantes sauvages, dans lesquelles la Médecine & les Arts n’ont trouvé aucune ressource, qu’on devrait consacrer à la fabrique de l’amidon ; ce seroit sans doute une économie réelle pour l’État qu’on ne permît pas d’autre amidon que celui-là, parce que l’on épargneroit une grande quantité de grains qui pourraient servir avec plus d’avantage & d’utilité à notre subsistance journalière, car on sait que les Amidonniers, faute de pouvoir se procurer des blés gâtés, n’emploient que trop souvent les meilleurs grains.

Si je ne me suis pas attaché à la description bien exacte des végétaux que je propose, & à l’exposition de leurs espèces plus ou moins nombreuses, c’est par la raison que les uns sont connus de tout le monde, & que les autres,s’emploient en Médecine de temps immémorial.