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ſur les Végétaux nouriſſans.

L’Ornythogale la plus commune aux environs de Paris, Ornythogalum gramineum, a les feuilles qui reſſemblent un peu à celles du chiendent ; la tige eſt droite & haute d’un pied & demi, & porte à ſon ſommet pluſieurs pédicules en manière d’ombelle qui ſoutiennent des fleurs diſpoſées en roſes, verdâtres en-dehors & blanches en-dedans : la racine eſt bulbeuſe, en grappes, pleine d’un ſuc mucilagineux.

L’ornythogale jaune n’eſt pas moins commune ; on la rencontre dans tous les champs ſecs & arides : ſa tige eſt moins haute, ſes feuilles ſont plus larges, & ſes fleurs ſont velues & jaunes. Ceſalpin croit que c’eſt à une troiſième eſpèce de ſcylle, que quelques Botaniſtes ont donné le nom de Bulbus eſculentus. Au reſte, Linnæus compte onze eſpèces d’ornythogale, que l’on rencontre abondamment en Allemagne, en France & dans les pays méridionaux de l’Europe.

Dans une des diſſertations de Manetti, que nous avons déjà citée, on trouve quelques détails concernant les ornythogales. Ruelle nous apprend que quand la charrue a arraché