Page:Parmentier - Recherches sur les végétaux nourrissans, 1781.djvu/448

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
430
Recherches

leurs foyers ils poſſèdent le ſpécifique reconnu pour s’en garantir ; que ceux qui ont l’attention de le mettre en uſage, ne manquent point d’en être récompenſés par d’abondantes moiſſons ; tandis que leur négligence éterniſe par un retour périodique de la contagion, une peſte ruineuſe dans les champs, & qu’enfin malgré les avantages réunis de la ſaiſon pendant les différentes époques de la végétation, l’abondance & la qualité des récoltes ſe reſſentent plus ou moins ſenſiblement des foins qu’on a pris pour les ſemailles ?

Mais n’importe, quelqu’aveugle que ſoit l’opiniâtreté des Laboureurs à cet égard, les efforts des Phyſiciens ne doivent point ſe rallentir, & quoiqu’en diſe le vulgaire, c’eſt à eux qu’il appartient de les guider ſur ce point capital de l’Agriculture : ils opéreroient encore plus d’effets s’ils étoient ſecondés par le zèle éclairé des Paſteurs ; une inſtruction à la ſuite du prône, le Dimanche qui précède les ſemailles, vaudroit mieux que le Traité le plus clair & le plus abrégé. N’eſt-on donc pas coupable envers la Religion de croire toujours la Providence irritée, & de lui imputer des