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ſur les Végétaux nouriſſans.

lieu vers la fin du mois d’Août, & produiſit une évacuation d’environ trente-deux livres de liqueur.

La foibleſſe & l’accablement, ſuites inévitables d’une maladie auſſi longue, & même du régime & des moyens curatifs, déſoloient tout le monde excepté la malade, dont la ſérénité de l’ame n’étoit aucunement altérée. Dans cet état violent, & lorſque le ſecours des Gens de l’Art, paroît ne pas atteindre au but, il eſt naturel, plus que prudent ſans doute, de mettre en uſage tous les moyens qu’on nous préſente pour nous ſouſtraire à une deſtruction qui nous paroît inévitable ; quelqu’un des environs fut annoncé comme devant produire l’effet deſiré : on fit uſage des moyens qu’il préſenta, mais on ne tarda pas à ſe repentir de cette confiance irréfléchie, & la malade, dont l’épuiſement augmenta, ſe trouva dans un maraſme preſqu’extrême, & il ne lui reſtoit plus qu’un ſouffle de vie ; ſon eſtomac accablé ne pouvoit plus ſouffrir ni remèdes ni nourriture : un vomiſſement preſque continuel chaſſoit au-dehors des matières glaireuſes, teintes de la couleur des