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ſur les Végétaux nouriſſans.

autres de celui oppoſé : celles dont la piqûre paſſe à l’envers étant deſtinées à ſervir d’iſſue à la matière râpée, doivent avoir trois fois plus d’ouverture que celles deſtinées au râpage, dont les trous ne ſont que d’une demi-ligne d’ouverture.

A la râpe doit aboutir la trémie au fond de laquelle eſt pratiqué l’engrénoir ; cette trémie ne doit être éloignée de la râpe que d’une ligne au plus pour la liberté de ſon jeu : lorſqu’elle eſt fixée on en approche ou on en éloigne la râpe à volonté, à la faveur de la crapaudine à vis ſur laquelle porte la pointe de l’arbre mentionné, cette trémie eſt compoſée comme le corps du moulin & cerclé de trois cerceaux de fer, garnis à ſes rebords de deux poignées du même métal, pour la placer & l’enlever à volonté ; elle eſt revêtue dans ſon intérieur de feuilles de fer-blanc ; ſa circonférence du fond doit être la même que celle de la piqûre de la râpe, ce qui revient à douze pouces de diamètre dans œuvre ; & celle d’enhaut, à prendre extérieurement depuis ſes rebords, doit correſpondre préciſément à l’ouverture du moulin, afin de pouvoir y être emmanchée