Page:Parnasse de la Jeune Belgique, 1887.djvu/261

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LUCIEN SOLVAY



Marquise, l’air est plein d’ivresses ;
Les petits Cupidons moqueurs
Tendent leurs embûches traîtresses,
Où se laissent prendre les cœurs.

Le printemps à toutes les branches
Fait pousser, caprice jaloux,
Comme des myriades blanches
De rubans et de billets doux.