Page:Parnasse de la Jeune Belgique, 1887.djvu/266

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Nous lisions avec la pensée
Qu’il ne devrait jamais finir,
Et que la jeunesse à venir
Ne serait pas sitôt passée…

Mais un soir, sous le ciel plombé,
Le fouet menaçant des tempêtes,
Hélas ! a sifflé sur nos têtes, —
Et le pauvre livre est tombé,

Dispersant dans les airs farouches,
Avec nos cris et nos rancœurs,
Tous les murmures de nos cœurs
Et tous les baisers de nos bouches !