Page:Parny - Chansons madécasses.djvu/12

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Les femmes.

Ses lèvres ne baiseront plus d’autres lèvres.

Les hommes.

Les fruits ne mûrissent plus pour lui.

Les femmes.

Ses mains ne presseront plus un sein obéissant.

Les hommes.

Il ne chantera plus, étendu sous un arbre à l’épais feuillage.

Les femmes.

Il ne dira plus à l’oreille de sa maîtresse : Recommençons, ma bien-aimée !

Ampanani.

C’est assez pleurer mon fils. Que la gaîté succède à la tristesse. Demain peut-être nous irons où il est allé.

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