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Page:Pasquil antiparadoxe. Dialogue contre le paradoxe de la Faculté du vinaigre (IA BIUSante 30196).pdf/24

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vngula, wgyop.Parquoy mo amy recognois & confeffe, que tu prens vne maladie, pour autre. PARADOXOLEROS. Rien, rie, ce n’eſt pas macoftume, Recognoif- fances obligent, & confefsions font preiudicia les, ie nen vle point. Mais ie nomme generale- ment tout vice des yeulx troublát & diformat les yeulx & la veue, tache de l’œil. Or le pren comme tu vouldras. Mais toutesfois l’ay veu l’experience que ie t’ay dicte. PASQVIL. Il ne fault pas plourer : par aduéture qu’il n’eft pas vray : Ce font de beaux cóptes non parado xes, mais parergues, & hors de l’argument. lef quelz la plus grand part nous fauons eftre fabu leux ou hyperbolicz, & pource(dict Socrates des efcriptz de Heraclit) eftimons tous les aul- tres eftre telz. PARADOXOLEROS. Si l’ay ie veu, de mes yeulx. PASQVIL. Ce n’eſt pas de merueille. car pofsible eft que icelluy corps parauant eftoit euacué des hu- meurs fuperfluz. Car aultrement icelle femme en applicquant tel remede, fans premierement auoir euacué les mauuais humeurs’, luy heuft faict plus de dommaige, que de profict. PARADOXOLEROS.