Page:Pasquil antiparadoxe. Dialogue contre le paradoxe de la Faculté du vinaigre (IA BIUSante 30196).pdf/34

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a fcorides. Il faict du tout contre ton opinion. Car fi Diofcorides entéd ( commen tu dis)que le vinaigre vniuerfellement foit aftringent, Se lonton tel fens tout vinaigre fera aftringent tant blanc, que clairet, gros, que fubtil. Car tous font d’ung genre, ou efpece, & tous hontaftri- ction felon plus ou moins : ce que ne varie en rien l’efpece.Mais pour t’ayder, (affin que non du tout abbatu tu puiffes fuffire aulx coups fuyuans.) Ie te releueray d’inaduertence, diſant que tu penfois dire le contraire, ceft à fauoir q Diofcorides ha parlé particulierement, & non vniuerfellement ce que donne à entendre ceſte fimilitude du vin difant.Come il fe peut trou- uer quelque vin gros, & aftringet, d’aultre fub til, & penetrat, En pareille forte fe pourra trou uer quelque vinaigre gros & aftringent, d’aul- tre fubtil, & penetrant. PARADOXOLEROS. Or prens le cas que ie l’entende ainfi. PASQVIL. Rien Rien.Ce fens la eft à la verité contre Dio fcorides.Car quand il dict le vinaigre eftre aftringent, il ne parle pas particulierement ne determinément d’ung vinaigre gros, & fecu- lent, ains entend vniuerfellemét tout vinaigre auoir aftriction feló plus ou moins.En la mef- me maniere comme quand Diofcorides parle 0