Page:Paul Vibert - Pour lire en bateau-mouche, 1905.djvu/320

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 293 —

turelle, sa courtoisie bien connue, M. Guillaume nous faisait les honneurs de la Villa Médicis, et c’est avec une joie un peu émue que je retrouvais là, dans la fameuse salle à manger des élèves, des portraits peints par eux-mêmes, de tant de bons amis, de camarades, devenus célèbres depuis notre jeunesse, déjà lointaine, ou trop souvent disparus, hélas, avant la fin du labeur commencé !…

J’en parlerai peut-être un jour, spécialement, de cette merveilleuse Villa Médicis, où l’on retrouve un petit coin de la France, le meilleur, celui de la jeunesse, de toutes les ambitions, de toutes les espérances, de tous les talents en fleur, mais bien sincères, bien vivants, bien naturels et pas maquillés pour deux sous, allez, ceux-là !