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tendre elle-même ces paroles : « Vous avez vous-mêmes obtenu la manifestation de vos propres personnes. — Si j’avais tout à l’heure enlevé les enfants du brahmane, c’était pour avoir l’occasion de voir Nara et Nârâyana[1]. — Vous êtes venus sur la terre pour la soulager du fardeau qui l’accablait, et moi, enveloppé dans l’illusion, je pensais attentivement à ce monde terrestre. — Maintenant, la race des Yâdavas est devenue telle qu’aucune multitude sur la terre ne pourra résister à sa puissance. — Le ciel est vide (par votre absence), venez vite, ne tardez pas plus longtemps sur la terre ! »

— Ces enfants qu’il avait pris dans le ciel, de la main du seigneur, le prince des Yâdavas les emmena ; il les rendit au brahmane, leur père, effaçant ainsi le chagrin de tous.

Ceci est dans le dixième livre de l’histoire du bienheureux Hari, la quatre-vingt-dixième lecture qui a pour titre : L’Action de remettre les enfants du Brahmane.

FIN.
  1. Nara est l’un des noms d’Ardjouna ; Nârâyana celui de Vichnou, comme dieu existant avant la création des mondes.