Page:Peacock - Anthelia Melincourt T2.djvu/20

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Le tumulte de la bataille, n’avait pourtant pas cessé au départ de sir Oran. La discorde, la vengeance, étaient dans tous les cœurs ; les barrières furent démolies, les planches et les bancs changés en armes défensives et offensives ; les voitures furent dételées, les flots de poussière qui s’élevaient de toutes parts, empêchant de se reconnaître ; les pommes, les poires, les oranges et les pains-d’épices, volèrent bientôt dans les airs et se croisèrent dans toutes les directions ; les dépôts de bière furent envahis, et des cris de victoire effrayèrent, sans les instruire, tous ceux qui étaient restés étrangers à la mêlée. Le bruit des bâtons, les clameurs des femmes, les plaintes des blessés, augmentaient le tumulte ; la fureur populaire se tourna bientôt vers le siège de M. Christopher ; le feu y fut mis en triomphe et sans s’embarrasser des suites ; aussi dans