Page:Peletier - Dialogue de l'ortografe e prononciation françoese.djvu/198

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
179

ſonnons par ſe, ſi, e eus par notrɇ chɇ, chi : Quant au ſon dɇ notrɇ c aſ‍pirè, jɇ lɇ lę́ſſɇ volontiers einſi, tant a rę́ſon quɇ nous auons les Eſ‍pagnóz pour compagnons (car la fautɇ n’ę́t pas ſi grandɇ, fęttɇ an compagniɇ) quɇ pour autant qu’il nous fauldroę̀t nouuęllɇ lęttrɇ, ſi nous lɇ voulions rɇmęttrɇ : Cɇ quɇ j’ɇuitɇ tant quɇ jɇ puis. Vous abuſèz außi dɇ la voięllɇ u quand vous ecriuèz umbrɇ, unzɇ mundɇ : la ou vous la prononcèz autrɇmant quɇ an amprunter, brun, opportun : Męs tout einſi quɇ vous voulèz vous eider dɇ la prattiquɇ qui fę̀t la differancɇ antrɇ les moz par l’Ecritturɇ, par plus fortɇ rę́ſon la dɇuèz vous rɇcɇuoę̀r an cet androęt, la ou la differancɇ dɇ prolation antrɇ on e un ę́t euidantɇ. E a dirɇ vrei, quand jɇ n’auroę’ meilheurɇ fortręſſɇ quɇ cettɇ ci, vù quɇ vous vous an voulèz eider contrɇ moę, jɇ la pourroęɇ amployer contrɇ vous, an vous diſant, commɇ deſja jɇ vous panſɇ auoę̀r dìt, quɇ pour fęrɇ la differancɇ dɇ prolation, il n’ę́t rien plus ręſonnablɇ, quɇ męttrɇ les lęt-