Page:Pellerin - Le Bouquet inutile, 1923.djvu/140

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Laisserions-nous d’aimer ? Ce me paraît démence.
Bien que le tirailleur ait ici cantonné,
Courons au rendez-vous que Clémence a donné.
Ce flacon guérira des baisers de Clémence.



Le relent de l’égout semble de sa rancœur.
Klaxon, vous suggérez son organe adorable.
Qu’elle ne vienne plus me tomber sur le râble !
C’est ce qu’elle appelait : se pencher sur mon cœur.



Qu’on chante sur la lyre et rythme sur les sistres
La gloire de Zézette, émule de Plébins,
Qui, sous les tauben, ces colombes sinistres,
N’eut jamais peur (on dit, Monsieur, les colombins).



Le présent va glisser. Et la porte se clore.
Savoureuse abdullah, fume-toi lentement.
Toi, conte de Boudour et Kamaralzaman,
Brode sur le loisir d’un fil multicolore.