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Page:Pere De Smet.djvu/5

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le missionnaire s’exprime avec une franchise qui, sur plus d’un point, permet de mieux entendre celles qui ont été écrites pour l’édification.

Nous avons retrouvé les témoignages des contemporains, jadis recueillis par le P. Deynoodt, en vue d’une histoire que lui-même se proposait d’écrire. Les vieillards qui connurent le P. De Smet nous ont communiqué leurs souvenirs. Enfin, nous avons interrogé les missionnaires, héritiers de ses travaux.

Il nous manque, sans doute, d’avoir visité le théâtre de son apostolat. Mais qui pourrait aujourd’hui le reconnaître ? La Prairie a fait place à des villes populeuses ; la race indienne est presque éteinte. C’est aux lettres du P. De Smet que les Américains eux-mêmes vont demander ce qu’était leur pays il y a soixante ans.

Si, après avoir lu ces pages, quelques-uns se sentent plus fiers de leur foi, plus ardents à la propager, notre ambition sera satisfaite, et nous ne regretterons pas notre effort.

Arlon, juillet 1912.