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Page:Pere De Smet.djvu/532

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CHAPITRE XXVI

DERNIER VOYAGE DU P. DE SMET EN EUROPE.
SA RETRAITE À SAINT-LOUIS.
SES VERTUS RELIGIEUSES. — SA MORT


1872-1873


Le 1er juillet 1871, le P. De Smet s’embarquait à New-York. Il allait, pour la dernière fois, revoir la Belgique, et chercher, pour ses missions, des hommes et de l’argent. Il consacra le reste de l’année à parcourir la Hollande, le Luxembourg, le nord de la France, l’Angleterre et l’Irlande. Jamais il n’avait déployé plus de zèle, ni obtenu plus de succès.

— Quels sont, lui demandait-on, les principaux obstacles à l’évangélisation des sauvages ?

— Il n’y en a qu’un, répondait-il : le manque de prêtres. S’il y avait assez de prêtres pour les instruire, tous les Indiens deviendraient catholiques.

Gagnés par l’espoir d’une riche moisson d’âmes, de nouveaux apôtres se présentèrent. Neuf furent admis à suivre en Amérique l’éminent missionnaire[1]. À Bruxelles,

  1. De ce nombre était le P. Guidi, alors au 3e an de Tronchiennes.