M. le docteur Rodet, de Lyon, a préconisé une liqueur antivirulente sur laquelle, de concert avec son frère, directeur de l’École vétérinaire de la même ville, il a fait des expériences qui prouvent en sa faveur, surtout pour les venins. En voici la formule :
Pr. | Eau distillée 32 |
grammes. |
Perchlorure de fer 16 |
— | |
Acide citrique 5 |
— | |
Acide chlorhydrique 5 |
— |
Faites dissoudre l’acide citrique dans l’eau et ajoutez successivement l’acide chlorhydrique et le perchlorure.
Cette préparation vient, comme l’a dit M. Tabourin, remplacer avec avantage le flacon d’alcali que contient ordinairement la gibecière du chasseur.
On emploie avec succès des frictions d’ammoniaque, de vinaigre, d’eau-de-vie, du jus de citron, etc. ; des compresses imbibées avec ces substances produisent de très bons effets. Nos soldats de l’Algérie ne connaissent guère que l’emploi du trois-six contre les morsures de la vipère. Les phlegmons, les abcès, la gangrène locale qui se développent quelquefois sont traités par des moyens thérapeutiques particuliers dont je ne m’occuperai pas ici.
Voici une autre préparation qui a procuré de grands succès :
Pr. | Eau 50 |
grammes. | |
Iodure de potassium 4 |
— | ||
Iode métallique 1 |
gramme | 25. | |
M. | Instillez dans la plaie une quantité suffisante. |
À l’intérieur on administre des infusions aromatiques chaudes auxquelles on ajoute une petite quantité d’ammoniaque ou d’esprit de Mindérérus. « Toutes les fois que la piqûre a été faite par une vipère, dit M. Cruzel j’adminis-