y trouvent plus de correction, plus d’apprêt, si « l’auteur s’y moutroit davantage. Chose étonnante « dans des Mémoires ! le marquis de Montglat à « peine en écrivant songe-t-il qu’il existe ; à peine, « en quatre volumes, parle-t-il quatre fois de lui-même ! Aussi, soit qu’il décrive les intrigues de la « cour, soit qu’il détaille les intrigues de la guerre, « d’un côté rien de moins passionné, rien de moins « partial ; de l’autre rien de plus clair, de plus net, « de mieux ordonné (0. »
Le manuscrit qui a appartenu au comte de Chiverny, et qui paroît être autographe, existe encore presque en entier. Il fait partie de la bibliothèque du Roi, fonds de Baluze. La comparaison qui en a été faite avec l’édition de 1727 a fait voir avec quel soin le père Bougeant avoit présidé à ce travail.
Le nouvel éditeur s’est en conséquence borné à reproduire l’édition de 1727. Le texte a été coupé par de plus fréquens alinéa ; une attention particulière a été portée sur la ponctuation, qui avoit été entièrement négligée.
L. J. N. MoNMERQUÉ. (1) Esprit de la Fronde, tome 1, page 36.
