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des dunè flancs-de-chiens et esclaves

fois[1]. Puis il soutint le disque avec un gros et fort étançon, et le tout fut complet.

Tradition des Tρa-kfwélé-ottiné et des Ttsé-ottiné
du Grand-Lac des Ours, recueillie en 1868.


IV

LE DÉLUGE DES L’IN-TCHON-PρÈH


Un jeune homme se promenait sur les bords de la mer, lorsqu’une baleine (L’ué tchô ; littér. : poisson-gros) apparut à la surface des eaux.

— Gros poisson, avale-moi ! s’écria le jeune homme.

Aussitôt il se jeta dans les flots et fut avalé par le monstre marin, qui le garda trois jours dans ses flancs.

Cependant la sœur du jeune Dunè se lamentait sans cesse sur le rivage. Elle pleurait le sort cruel de son frère cadet, lorsque tout à coup la baleine reparut et se montra à la surface de la mer.

  1. Les Hébreux chantaient, du temps de David : « Il (Jéhovah) a étendu la terre sur les eaux, parce que sa miséricorde est éternelle ! » (Ps. 136, v. 6.)