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était mort en 1853, puisque la veuve Ganneau (sic), écrivait le 13 octobre à Alexandre Dumas pour protester contre les assertions renfermées dans les Mémoires du célèbre romancier que publiait alors la Presse. Ganneau était né à Lormes (Nièvre) et portait les prénoms de Jean-Simon.


GASSNER (Jean-Joseph).

Né dans la Souabe, en 1727, curé près de Coire, se posa en thaumaturge et se fit fort de guérir les maladies qui affligent l’espèce humaine et qui, pour la plupart, sont l’œuvre du démon. Il prétendait avoir réduit l’esprit de ténèbres à être son esclave, et il le soumettait aux prescriptions les plus étranges. Après avoir joui d’une vogue brillante, après avoir opéré bien des miracles. Gassner, qui, dupe de son imagination agissait de bonne foi, désavoué par les chefs de l’Eglise, se confina dans la retraite et mourut fort oublié en 1797. Il avait publié à Augsbourg en 1775, un écrit allemand : Weise… oder nutzliche Unterricht… (Instruction utile pour lutter contre le diable).


GÉRARD DE NERVAL, né à Paris en 1808, mort suicidé le 21 janvier 1855.

Son véritable nom était Gérard Labrunie ; cet excentrique personnage était doué d’un certain talent, mais il fut étrangement surfait par la cama