Page:Piétresson de Saint-Aubin - Promenade aux cimetières de Paris.djvu/105

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Au bas, sur une planche encore plus petite, et couronnée d’un bouquet d’immortelles, est le nom de ce trésor maternel. C’est :

LOUISE ANGELINE.


XXVI. En suivant du midi au nord le même chemin, à quelque distance sur la gauche, est un tombeau fort élégant, non encore entouré de grilles. Ce monument, construit en pierre, et supporté par quatre colonnes légères, est érigé à la mémoire d’un de ces hommes qui ont consacré leur vie entière au bien de leur patrie. On sera de notre avis en lisant cette épitaphe, gravée sur la façade du sud-ouest :

ICI REPOSE
Antoine-Augustin PARMENTIER,
Pharmacien,
Membre de l’institut de France,
Du conseil général
Des hospices civils de Paris,
L’un des inspecteurs-généraux
Du service de santé des armées,
Officier de la Légion-d’Honneur ;
Né, à Montdidier, en 1737 ;
Mort, à Paris, en 1813.

Sur la façade du nord-est :

MONUMENT
Elevé à la mémoire
D’Antoine-Augustin
PARMENTIER,
Par les pharmaciens