Page:Piétresson de Saint-Aubin - Promenade aux cimetières de Paris.djvu/85

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tombe carrée, en pierre, extrêmement simple. On y lit cette charmante épitaphe :

ICI REPOSE
Mon meilleur ami.
C’était mon frère.
Octobre 1813.
ISABEI.


XIV. Sur une simple pierre couchée, et qui se trouve sur la hauteur, vis-à-vis l’entrée du cimetière, on lit :

M. Mte.-Sophie CARRIER,
Epouse NIVELIN, âgée de 30 ans,
Décédé, le 17 septembre 1815.

Plaignez mon sort, pour moi la vie eut peu de charmes ;
Dans des chagrins amers, j’ai passé plus d’un jour ;
A peine un doux hymen avait séché mes larmes
Que je fus appelée à ce triste séjour.

Cette épitaphe porte avec elle l’empreinte d’une douce mélancolie. On devine que de longs obstacles s’étaient opposés à son union avec son époux. Hélas ! c’étaient là ces chagrins amers qui ont hâté la fin de sa vie. Pauvre femme ! oh ! oui, en voyant ton tombeau, nous avons plaint ton sort.


XV. Sur le sommet de la colline, en allant au midi, et près le mur de clôture de l’est, est une tombe carrée, en pierre. Un marbre noir, qui forme la façade de l’ouest, présente cette inscription :

J. KOMARSVECKI,
Général de l’armée de la république,
Et du roi de Pologne,