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jules janin.

Moschus, Pindare et Théocrite, non loin des dignes prédécesseurs du doux poëte des Bucoliques : Catulle, Tibulle et Properce ; le Virgile Elzévir de 1636, et le Lucrèce traduit par Lagrange, en 1768 ; Horace, en vingt-cinq éditions ! Ovide, Juvénal, Perse et Lucain ; Quintilien, Cicéron et Démosthène ; la Mesnagerîe de Xénophon, aux armes de M. de Thou ; la collection des poëtes français de Coustelier, comprenant les œuvres de Guillaume Cretin, de Jean Marot, Coquillart, Martial d’Auvergne et Villon ; le Démon travesty, découvert et confus (1673), et le Faut mourir (1693), deux poëmes de Jacques Jacques, offerts par l’excellent bibliophile Jacob ; les Douze Pairs, édition Paulin Pâris ; les Quinze Joyes de mariage (1734) ; le Clément Marot de 1538, le Joachim Du Bellay de 1568, le Bertaut de 1620, et Baïf, et Philippe Desportes, et Ronsard ! N’oublions pas le Regnier de 1652, qui a successivement appartenu à Nodier, à M. Guilbert de Pixérécourt, l’auteur du vers fameux :

Un livre est un ami qui ne change jamais !