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LE JOURNAL

Deauville, 20 septembre.

Nous pouvons dire que nous avons fermé Trouville ; je ne parle pas de Deauville qui est mort depuis la fin des courses.

Enfin, nous partons ! Ce n’est pas trop tôt ! Nous allons à Biarritz. Les Clarance y sont déjà depuis deux jours chez leurs parents qui ont une propriété là-bas.

Je suis contente de sortir d’ici.

Hélas ! Serai-je mieux ailleurs. Je suis comme ces malades incurables qui veulent sans cesse changer de place, qui se plaignent tout le temps et qui ne se plaisent jamais là où ils sont.

En tout cas, à Biarritz, le pays est plus beau et le temps n’y peut être plus laid. C’est une double consolation.

Biarritz, Hôtel du Palais, 25 septembre.

Le même événement, suivant qu’il se produit dans telles ou telles circonstances, est différemment interprété, jugé bon ou mauvais.

Celui qui m’occupe a fait pleurer bien des