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QUATRIÈME PÉRIODE

LA MÈRE

Paris, 21 janvier.

Je reposais dans mon lit.

Par les grandes baies qui s’ouvrent sur l’avenue du Bois de Boulogne, pénétraient dans la pièce les dernières et pâles clartés d’un jour triste d’hiver.

Peu à peu s’éteignaient dans l’ombre envahissante les objets qui m’entouraient. Sur un guéridon, près de mon lit, des fleurs, messagères parfumées du pays du soleil, se fanaient dans un vase de cristal.

Plongé dans ce vague crépusculaire, mon esprit s’acheminait à la suite d’un beau rêve.

L’objet de ce rêve ?