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la chronique

courant naissant n’est venu modifier, croyons-nous, l’esquisse que nous en avions tracée. Il convient donc de ne pas tomber dans les redites en généralisant de nouveau, mais de picorer plutôt, à droite et à gauche, les plus beaux épis de la gerbe intellectuelle de 1901.

Jules Simon et le Père Didon.

Parmi les œuvres posthumes, le premier rang est occupé par les deux volumes de souvenirs de Jules Simon et par les Lettres du Père Didon[1].

Les tombes qui se rouvrent ainsi étaient à peine scellées. C’est hier, semble-t-il, que la fine diction du philosophe chargé d’ans et la fougueuse éloquence du moine dans la force de l’âge charmaient et entraînaient le Paris qui pense et le Paris qui croit. Différents presqu’en tous points, s’opposant même par d’absolus contrastes, les deux hommes se ressemblaient en ceci qu’un robuste

  1. « Premières années » et « Le soir de ma journée » par Jules Simon, 2 vol. in-18. Flammarion. Lettres à Mlle Th. V., par le Père Didon, 1 vol. in-18. PIon et Cie.