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Page:Pierre de Fenin - Mémoires.djvu/29

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de Fenin, que nous avons lieu de croire le même que celui auquel est consacrée cette Notice, remplissoit les fonctions de garde du scel royal de la prévosté de Beauchesne en Vimeu[1], fonctions que rendoit assez importantes le grand ressort de la prévôté de Beauquesne en Picardie et dans le Vimeu. Dès le 26 février 1424, Pierre Billen, écuyer, étoit en possession de cet emploi[2]. C’est vraisemblablement vers cette époque qu’eut lieu la nomination de Pierre de Fenin à la prévôté d’Arras, poste qu’il paroît avoir occupé jusqu’à sa mort. Il avoit épousé, avant 1410, Marguerite de Marne, dont il devint veuf en cette année et à laquelle il survécut vingt-trois ans. L’un et l’autre furent inhumés dans le cimetière de Saint-Nicaise[3] d’Arras. L’épitaphe suivante, recueillie

    en 1234, subsista, selon André Favyn (i, 586), jusqu’au règne de Louis XI. Godefroy (445), confondant cet Ordre avec celui de la Genette, dit qu’il « fut institué environ l’an 730, par Charles Martel… et s’est maintenu jusques au règne du roy Saint-Louis. » Cette annotation, placée en tête de l’ordonnance (datée de 1411) qui décore Fenin du collier de l’Ordre de la Cosse de Geneste, contient ainsi une inadvertance que ce rapprochement rend presque inexcusable.

  1. Renseignement fourni par M. le marquis Le Ver.
  2. Renseignement fourni par M. le marquis Le Ver.
  3. Et non pas Saint-Nicolas, comme le dit Valère André. « Depuis plus d’un siècle, nous écrit M. Piers, il n’existe plus à Arras de cimetière de ce nom, mais il y en a un nommé Saint-Nicaise. Ce lieu a servi de sépulture de l’an 1292 à 1793. Quant à l’enclos très exigu de Saint-Nicolas-en-l’Atre, près de l’ancienne Notre-Dame, et qui fut un lieu de sépulture dans les siècles plus reculés, comme l’indique le mot Atre, pris pour cimetière, il y a un