Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, XI, XII et XIII.djvu/426

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protéger, on pourrait, à très juste titre, les réunir en un tout, sous le nom d’abris, et la plus grande partie en sera considérée comme l’œuvre de la charpenterie et de la tisseranderie, bien plutôt que de la politique.

LE J. SOCRATE.

Sans contredit.

L'ÉTRANGER.

Ne voudrons-nous pas ranger encore dans une cinquième espèce les arts d’ornement, et la peinture, et toutes les imitations qui s’accomplissent par la peinture et la musique, que l’on n’exécute que pour nos plaisirs, et qu’on pourrait avec justice comprendre sous un seul nom ?

LE J. SOCRATE.

Lequel ?

L'ÉTRANGER.

Je veux dire celui de divertissement.

LE J. SOCRATE.

Pourquoi non ?

L'ÉTRANGER.

Eh, c’est de ce nom unique qu’il conviendra. de les nommer tous. En effet, aucun de ces ouvrages n’est fait dans une intention sérieuse, et ils ont tous pour but de divertir.

LE J. SOCRATE.

Je comprends encore assez bien cela.