Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, XI, XII et XIII.djvu/536

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πεπορευομενός. La preuve que l’homme et le roi sont ici comparés à quelque objet ignoble, c’est cette réflexion de Platon, qui se trouve déjà dans le Sophiste, et qui revient à la fin de ce passage : « La méthode de division ne s’inquiète pas de ce qui est noble et de ce qui ne l’est pas ; elle ne méprise pas plus le petit que le grand, mais elle va toujours à ce qui est le plus vrai. »

PAGE 340. — Ainsi les hérauts obéissent d’abord, et c’est après avoir reçu la pensée d’un autre qu’ils commandent. BEKKER , p. 258 : οὐκοῦν καὶ τὸ κηρυκικὸν φῦλον ἐπιταχθέν, ταλλότρια νοήματα παραδεχόμενον.

Je conviens que ἐπιταχθέν tout seul, pour ἐπιταχθὲν ἔστι, ἐπιταττέται, est un peu étrange, et que la correction de Van-Heusde, ἐπιταχθέν’ ἀλλότ., est séduisante. Mais Bekker, qui a dû la chercher dans les manuscrits, ne l’y a pas trouvée ; et puis νοήματα ἐπταχθέντα, des pensées commandées, a aussi son étrangeté. J’ai donc cru devoir m’en tenir à l’ancien texte: Mais Van-Heusde a raison dans les deux passages analogues : Bekker, p. 355, πραττόμ’ ἀγασθέντες, au lieu de πραττόμεν ἀγασθ. ; et plus bas, Bekker, p. 360, νομίσασ’ αὐτῶν pour νομίσας αὐτῶν.

PAGE 360. — Distinguer dans les bipèdes qui