Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, XI, XII et XIII.djvu/917

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NOTES


SUR LE CRITIAS.

Mêmes secours que pour le Timée.

Page 249. — Supposons un peintre qui aurait à représenter des objets empruntés à l’humanité ou à la nature : nous savons quelle facilité et quelle difficulté il trouve à satisfaire le spectateur par la fidélité de ses tableaux. A-t-il eu à peindre la terre, des montagnes, etc., nous sommes d’abord contents s’il a su en rendre à peu près quelque chose avec la moindre vraisemblance. Mais, dès qu’un peintre entreprend de représenter des êtres humains, l’habitude que nous avons d’en voir et d’en observer nous fait découvrir toutes les fautes au premier coup d’œil. Bekker, p. 146... περὶ τὰ θεῖά τε ϰαὶ τὰ ἀνθρώπινα σώματα.....

Ἀνθρώπινα est la leçon de toutes les éditions et de tous les manuscrits, et elle est très-bonne ; car elle