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NOTICE

Z. Diesendruck ou dans le livre de A. Diès, Autour de Platon (surtout p. 100 sqq., p. 400 sqq.) des exposés qui permettent d’avoir un aperçu des conflits d’opinion auxquels le Phèdre a donné lieu.


Texte.

Le texte que j’imprime est, comme dans les deux autres parties de ce tome IV, celui-là même que je traduis : c’est-à-dire que, sans jamais faire usage des crochets droits, je rejette à l’Apparat les mots ou membres de phrase dont l’interpolation m’a paru, ce qui est d’ailleurs très rare[1], tout à fait incontestable. De même, je n’ai pas hésité à introduire dans le texte une transposition qui me semblait améliorer la suite des idées[2]. J’ai adopté plusieurs corrections proposées par mes devanciers[3] ; en face de certaines autres j’ai hésité, non sans regret[4]. De moi-même

  1. 251 c 3 περὶ τὰ οὖλα, malgré les mss. et contrairement aux autres éditeurs, cf. p. 45, n. 2 ; 257 d 9 toute la phrase explicative de γλυκὺς ἀγκών, cf. p. 56, n. 3.
  2. 229 d 1 sq., transposé entre b 5 et 6 ; cf. p. 5, n. 2.
  3. 228 b 6 δέ τῳ, correction d’H. Estienne, adoptée par Thompson et Vollgraff ; 241 d 5 σε μεσοῦν, avec Hermann, au lieu de γε μεσοῦν des mss. et des autres éditeurs, ce verbe s’employant en effet ordinairement avec un sujet de personne (ex. Banquet 175 c 7) et le complément d’objet au génitif ; 244 d 7 ἔνι τισί, correction suggérée par Thompson ; 249 d 7 τε καί placé devant προθυμούμενος, avec Spengel, au lieu de l’être devant ἀναπτερούμενος 6, cf. p. 42, n. 3 ; 255 c 8 ἀναπληρῶσαν, avec Heindorf, car, si le courant a fait l’âme de nouveau ailée (ἀναπτηρῶσαν codd., Eusèbe), on ne comprend plus l’effet dont il est ensuite question ; 258 a 1, sans accepter la suppression de ἀνδρός proposée par Bergk et qui ne paraît pas indispensable, j’adopte sa correction συγγράμματος au lieu de συγγράμματι, codd. ; 260 b 9, en outre de στρατείας au lieu de στρατιᾶς (à l’armée), j’adopte avec Burnet et Vollgraff le πρός γ’ ἐνεγκεῖν de Thompson, au lieu du προσενεγκεῖν des mss., contre lequel celui-ci a apporté d’excellentes raisons ; 260 c 3, en accord avec un passage du Philèbe (cf. p. 61, n. 2), j’ai écrit comme Burnet γελοῖον καὶ φίλον, ce qui paraît avoir été le texte d’Hermias et répond en tout cas à son interprétation (220, 15 sq.).
  4. 244 e 3, quoique le αὐτὴν ἔχοντα d’Aristide ou le εὖ ἑαυτῆς ἔχοντα de Richards pussent être tentants, j’ai cependant gardé le τὸν ἑαυτῆς ἔχοντα des mss., en donnant à ce dernier mot le sens de μετέχοντα, comme dans Œdipe Roi, v. 709 ; 253 a 6 je n’ai pas osé suivre Geer en écrivant Διονύσου au lieu de Διός, mais cette correction me semble néanmoins très probable, cf. p. 48, n. 1 (49).