car, ainsi que tu le disais, il ne faut pas leur accorder le même crédit, qu’ils soient des proches et des inconnus.
Cela ne me plaît pas, dit-il.
Pareillement, leurs paroles, les uns les croiront, les autres n’y ajouteront aucune foi, et personne n’aura tort.
Voilà qui est absurde, affirma-t-il.
De plus, si les proches et les premiers venus s’accordent dans leurs affirmations, les mêmes choses ne seront-elles pas semblablement dignes et indignes de créance ?
cIl le faut bien, dit-il.
Aux mêmes affirmations, on doit accorder la même foi, n’est-il pas vrai ?
C’est probable, répondit-il.
En entendant ces discours, j’étais bien embarrassé, ne sachant à qui on doit et à qui on ne doit pas se fier : aux gens dignes de foi et qui savent ce dont ils parlent, ou aux proches et aux amis ? De tout cela, toi, que penses-tu ?