L’ÉTRANGER|c}}
Comme ceci : quand le produit du cardage a longueur et largeur, nous l’appelons filasse.
Oui.
Eh bien, cette filasse, quand elle à été tordue au fuseau et qu’elle est devenue un fil solide, donne au fil le nom de chaîne et à l’art qui dirige cette opération celui de fabrication de la chaîne.
Bien.
D’un autre côté, tous les fils qui n’ont subi qu’une torsion lâche et qui ont juste la mollesse proportionnée à la traction de l’ouvrier qui les courbe en les entrelaçant à la chaîne, appelons-les la trame, et l’art qui préside à ce travail la fabrique de la trame.
C’est parfaitement juste.
Ainsi la partie du tissage que nous nous étions proposé d’examiner est, je pense, assez clairement définie pour que tout le monde la comprenne. Lorsqu’en effet la partie de l’art d’assembler qui est comprise dans le travail de la laine a formé un tissu par l’entrelacement régulier de la trame et de la chaîne, nous appelons l’ensemble du tissu vêtement de laine et l’art qui préside à ce travail tissage.
C’est très juste.
XXIV. — Bon. Mais alors pourquoi donc n’avons-nous pas répondu tout de suite : « Le tissage est l’entrelacement de la trame avec la chaîne », au lieu de tourner en cercle et de faire tant de distinctions inutiles ?
Pour moi, étranger, je ne vois rien d’inutile dans ce qui a été dit.
Je ne m’en étonne pas ; mais il se peut, bienheureux jeune homme, que tu changes d’avis. Contre une m
