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Et pas une science quelconque, mais bien une science critique et directive, que nous avons relevée entre les autres.
Oui.
Et dans la science directive nous avons distingué une partie qui s’exerce sur les oeuvres inanimées, et une autre, sur les êtres vivants, et, divisant toujours de cette manière, nous en sommes arrivés ici, sans perdre de vue la science, mais sans pouvoir définir nettement ce qu’elle est.
C’est exact.
Dès lors, ne comprenons-nous pas que la distinction entre les formes de gouvernement ne doit pas être cherchée dans le petit nombre, ni dans le grand nombre, ni dans l’obéissance volontaire, ni dans l’obéissance forcée, ni dans la pauvreté, ni dans la richesse, mais bien dans la présence d’une science, si nous voulons être conséquents avec nos principes.
Quant à cela, nous ne pouvons pas faire autrement.
XXXII. — Il est dès lors indispensable d’examiner maintenant dans laquelle de ces formes de gouvernement se rencontre la science de commander aux hommes, la plus difficile peut-être et la plus importante à acquérir. C’est en effet cette science qu’il faut considérer, afin de voir quels hommes nous devons distinguer du roi sage, parmi ceux qui prétendent être des hommes d’Etat et qui le font croire à beaucoup de gens, bien qu’ils ne le soient en aucune façon.
C’est, en effet, ce qu’il faut faire, comme la discussion nous l’a déjà indiqué.
Or te semble-t-il que dans une cité la multitude soit capable d’acquérir cette science ?
Comment le pourrait-elle ?