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XVI
PRÉFACE DE LA PREMIÈRE ÉDITION.

de reproduire ici la collation complète de ces manuscrits, que l’on trouvera au besoin dans ma première édition. Ce même motif m’a fait renoncer aux chiffres placés de cinq en cinq lignes, à la marge du texte, chiffres dont l’utilité principale était de faciliter les recherches dans les pages consacrées à cette collation ; et je suis revenu aux numéros de paragraphes, tels qu’on les voit dans les éditions publiées en Allemagne ou ailleurs, et particulièrement dans celle des Classiques de M. Lemaire. Ces numéros, quoique distribués un peu arbitrairement, sont très-commodes pour indiquer à quel endroit du texte chaque note se réfère.

La correction typographique de cette édition sera, j’espère, à peu près irréprochable, grâce à la complaisance de mon jeune et savant confrère, M. Destainville, professeur au collège de Louis-le-Grand, qui a bien voulu revoir avec une extrême attention la dernière épreuve de chaque feuille. Quant au texte latin, si une timidité peut-être exagérée ne m’avait pas empêché d’y faire encore deux ou trois restitutions, par exemple, quoniam imperatoris, XI, 4, adire, LX, 2, duos collegas, LXI, 6, restitutions que j’ai d’ailleurs indiquées dans les Notes, j’oserais le croire bien près d’être définitivement constitué, à moins qu’un heureux hasard n’amène à la lumière quelque manuscrit maintenant inconnu, et sous la réserve des droits que la critique conservera toujours à l’égard de certaines leçons purement conjecturales (comme appetas, LII, 2 ; hoc ipsum templum, LXXIII, 6), que j’ai admises avec les plus habiles commentateurs.

Paris, 21 février 1842.