Page:Pline le Jeune - Panégyrique de Trajan, trad. Burnouf, FR+LA, 1845.djvu/257

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tirée d’un attelage que l’on détache et que l’on renvoie, quand le travail est fini.

XCIV. 3. Inconcussus stetit ; prœteritus est. La liaison des idées demande prœteritusque est, ou prœteritus sans est.

4. Tuo honore cessisti. Cf. sup. V, 4, et la note.

6. Si hoc fato negatur. Trajan mourut en effet sans laisser d’enfants.

XCV. 1. In tribunatu. Les tribuns du peuple n’étaient pas privés sous les empereurs de toute espèce de juridiction. On voit dans Tacite, XIII, 28, qu’ils citaient devant eux, qu’ils prononçaient des amendes, qu’ils usurpaient même quelquefois sur les attributions des préteurs et des consuls. Il est vrai que c’était pendant les premières années de Néron, où il subsistait encore un fantôme de république. Pline, Ép. I, 23, raconte à un de ses amis comment il envisageait le tribunat dont il fut revêtu sous Domitien, et comment il crut devoir se conduire dans cette magistrature. C’est aussi sous Domitien, l’an 93 de notre ère, que Pline fut préteur.

Circa luendos socios. Comme dans le procès de Marius Priscus (cf. sup. 76 et la note), dans celui de Cécilius Classicus, accusé par la province de Bétique (Ép. III, 9), dans celui de Bébius Massa, où Pline avait déjà défendu la cause de la même province (Ép. III, 4 ; VI, 29 ; VII, 33).

4. Quum viderem… malui. Il est évident que les copistesont omis si, ou peut-être et ou ac, avant ce membre de phrase : si, quum viderem… malui. Il faut nécessairement traduire comme s’il y avait une conjonction.