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TROISIÈME ENNÉADE, LIVRE V.


lumière par le P. Thomassin dans ses Dogmata theologica, t. I, De Deo et Dei proprietatibus, liv. III, où le chapitre 22 est consacré tout entier au parallèle de la doctrine de Platon et de celle de Plotin sur la question de l’Amour. En voici le début :

Non potest vel fingi ulla major affinitas quam pulchritudinis et amoris. Ideo et jam non pauca de amore prælibata sunt, quum de pulchritudine supra[1] disputaremus. Nunc obiter pauca seligemus, quæ hic intexantur, prius ex Philosophis, post ex sanctis Patribus, ne crimini nobis detur quod, quum Deus charitas sit, hanc ejus laudem, hoc nomen tacuerimus. »

Voy. aussi Fénelon, Discours philosophique sur l’Amour de Dieu (dans les Entretiens de Fénelon et de M. de Ramsay sur la Vérité de la Religion).

§ III. mentions et citations qui ont été faites de ce livre.

Ce livre est cité par Proclus. Voy. ci-dessus, p. 120. note 2.

Saint Augustin fait allusion en ces termes à l’explication que Plotin et Porphyre donnent du mythe de Poros et de Penia :

« Merito Philosophi in rebus intelligibilibus Divitias ponunt, in sensibilibus Egestatem. Quid enim ærumnosius quam minus atque minus semper posse fieri ? Quid ditius quam crescere quantum velis, ire quo velis, redire quum velis, et hoc multum amare quod minui non potest ?….. Videamus quid sit hoc nescio quid quod suggeritur menti : certe sensibilisa mundus nescio cujus intelligibilis imago esse dicitur. » (Lettre IV.)


  1. Les passages auxquels le P. Thomassin renvoie ici sont le chapitre 25 du livre I et le chapitre 19 du livre III, dans lesquels il commente le livre III de l’Ennéade I : De la Dialectique ou des moyens d’élever l’âme au monde intelligible.