Page:Plotin - Ennéades, t. II.djvu/599

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LIVRE SEPTIÈME.
DE L’ÉTERNITÉ ET DU TEMPS.

Ce livre est le quarante-cinquième dans l’ordre chronologique.

Il a été traduit en anglais par Taylor : Select Works of Plotinus, p. 177.

§ I. rapprochements entre plotin et les philosophes antérieurs.

Dans ce livre, Plotin paraît s’être proposé comme but principal de commenter ce que Platon dit de l’éternité et du temps dans le Timée, ainsi que nous l’avons déjà montré dans les notes (p. 172, 176, 201, 202, 206). Il soumet en même temps à une critique pénétrante les opinions de Pythagore (p. 172), d’Épicure (p. 195), des Stoïciens (p. 187, 189, etc.), et surtout celle d’Aristote (p. 179, 180, 191-194, 208).

§ II. rapprochements entre plotin et saint augustin, boëce, fénelon.

Quoique saint Augustin ait, dans le livre XI de ses Confessions, traité avec une véritable originalité la question de l’éternité et du temps, cependant il est facile de reconnaître, par les rapprochements que nous avons faits (p. 172, 175, 177, 183, 186, 187, 191, 201, 203, 207, 208), qu’il a dû s’inspirer de la théorie de Plotin, tout en la développant avec une grande liberté.

Boëce, comme on peut également en juger par nos citations (p. 181, 185, 199), a reproduit fidèlement dans son traité de la Consolation de la philosophie les définitions que notre auteur donne de l’éternité et du temps.

C’est sans doute par l’étude de saint Augustin et de Boëce que Fénelon est arrivé, dans son traité De l’Existence de Dieu, à exposer sur ce sujet des idées si conformes à celles de Plotin qu’il semble quelquefois le traduire plutôt qu’écrire une œuvre originale (Voy. p. 175-179, 181-184, 198, 199, notes).

On peut expliquer de la même manière les ressemblances que