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XX


Comment fut-elle immédiatement amie avec Lazarine ? Cette fille d’origine sarde, ne sachant écrire ni lire, parlait si brutalement, avait une allure si délurée, s’offrait si cyniquement aux gens de son goût ! Ludine se retenait de lui rentrer les mots sales dans la bouche, s’impatientait de ces exhibitions éhontées. Mais l’autre, dans sa robe portée telle qu’une loque avec un sans-façon non point coquet, se repliait si plaisamment dans une grimace, elle vous avait une mine si impudente, toute sa tête chiffonnée faisait une nique si réussie, que Ludine ne pouvait se départir de sa sympathie pour cette compagne. Et Lazarine était