que nous attribuons aux mouvements de notre propre corps, sont les changements internes ;
2o Nous remarquons que certains changements de chacune de ces catégories peuvent être corrigés par un changement corrélatif de l’autre catégorie ;
3o Nous distinguons, parmi les changements externes, ceux qui ont ainsi un corrélatif dans l’autre catégorie, c’est ce que nous appelons les déplacements ; et de même parmi les changements internes, nous distinguons ceux qui ont un corrélatif dans la première catégorie.
Ainsi se trouve définie, grâce à cette réciprocité, une classe particulière de phénomènes que nous appelons déplacements. Ce sont les lois de ces phénomènes qui font l’objet de la géométrie.
Loi d’homogénéité. — La première de ces lois est celle de l’homogénéité.
Supposons que, par un changement externe α, nous passions de l’ensemble d’impressions A à l’ensemble B, puis que ce changement α soit corrigé par un mouvement corrélatif volontaire β, et de façon que nous soyons ramenés à l’ensemble A.
Supposons maintenant qu’un autre changement externe α′ nous fasse de nouveau passer de l’ensemble A à l’ensemble B.
L’expérience nous apprend alors que ce changement α′ est, comme α, susceptible d’être corrigé par un mouvement corrélatif volontaire β′ et que