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Page:Poirson - Mon Féminisme, 1904.pdf/186

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MON FÉMINISME

pendantes qui veulent gagner leur vie, Mme Séverine a écrit, dans le Gil-Blas du 22 janvier 1903, un émouvant article sur le personnel téléphonique : « C’est ruiner la santé et décimer tout un pauvre peuple féminin que de le laisser travailler, de le voir lutter, de le faire souffrir dans des conditions d’hygiène et de labeur qui engendrent de véritables tortures. »

Le Féminisme veut non seulement le relèvement de la Femme, il veut aussi l’amélioration de son bien-être physique et moral. N’oublions pas que c’est elle qui, par la race, fait le pays. Si quelques rares progrès ont été accomplis, combien en reste-t-il à réaliser !

Il s’agit pour l’Humanité d’un apport futur considérable d’énergie, de beauté, de grandeur.

Puisse le xxe siècle s’en souvenir !