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Page:Poirson - Mon Féminisme, 1904.pdf/229

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LA FEMME ET L’HUMANITÉ

Amour du Beau, amour du Bien, l’Amour enfin !

Les cœurs féminins de la vie nouvelle lui seront un autel magnifique où l’homme déposera quotidiennement le meilleur de lui-même. Il apprendra que dans les choses qui passent, seule, la Femme demeure. Plus il étudiera sa planète et le mouvement qui l’anime, plus il deviendra conscient que toute vie, toute beauté, sont orientées vers la Femme ; que l’urne de nos félicités et de nos amertumes est inclinée vers elle comme les fleuves vers l’Océan ; que seule elle détient les heures de vie que sont les heures du cœur. Elle sera le sourire de l’homme comme elle est le soleil du monde.

Et le parfait équilibre de la puissance des sexes, résultant de l’harmonieuse alliance de leur génie, deviendra, avec l’aide du temps, le salut et la grandeur de l’Humanité !