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Page:Poirson - Mon Féminisme, 1904.pdf/56

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MON FÉMINISME

Telle de ces inconnues a pris un brevet pour le perfectionnement des coussinets employés pour parachever les bras de poulies, roues, etc. ; telle autre remédie à la défectuosité d’un robinet tournant ; une troisième trouve l’amélioration du fer à cheval ; d’autres encore inventent, qui une teinture, qui un système d’appareils à pressoir, un appareil inhalateur, un véhicule maritime, un système pour projeter l’air sous pression à haute température ; enfin, les femmes collaborent au perfectionnement des appareils qui éprouvent la rectitude du calibre des canons d’armes à feu, etc., etc.

Nous ignorons ces choses… et bien d’autres encore. Mais, de jour en jour, l’initiative féminine, moins enfermée dans les lisières dont l’homme a garrotté la Femme, prendra de plus en plus son libre essor. Saluons, au xxe siècle, ce beau départ de la Femme !

Avant d’aller plus loin, expliquons un mot totalement répudié par le Féminisme