Page:Poitras - Refrains de jeunesse, 1894.djvu/71

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


SOUVENIRS DE MELOCHEVILLE




AU DR. HENRI CAYLEY, DE BUTTE CITY


Ô mon ami ! quel vent cruel
A séparé nos chères voiles ?
Sous le regard de l’Éternel,
En fixant les mêmes étoiles,
Un jour, pourtant, nous nous disions :
« Sur la vaste mer de la vie,
« Voguons ensemble, et que nos fronts
« Se portent haut pour la patrie !