Page:Polonius - Poésies, 1827.djvu/31

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C’est assez, loin de ta présence
M’exiler, sans pouvoir te fuir ;
Je suis las d’une indifférence
Que j’affecte ; sans la sentir.
Comme à son nid l’oiseau sauvage,
Comme la vague à son rivage,
Comme le cerf au bord des eaux,
À tes pieds ramené sans cesse,
J’y viens encor, dans ma faiblesse,
Chercher l’amour au prix des maux.