Page:Polonius - Poésies, 1827.djvu/55

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Que nos yeux soient fixés vers sa douce lumière ;
Élevons vers le beau nos esprits et nos cœurs :
À travers la vallée où rampe le vulgaire,
Nous nous apercevrons de loin sur les hauteurs.

Ainsi deux pèlerins voyagent sur la cime
De deux monts que sépare un gouffre ténébreux.
L’air emporte leurs voix ; mais, à travers l’abîme,
De sommets en sommets, ils se suivent des yeux.